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Séminaire Philosophie/Arts et littérature

Hétérotopies, espaces et figures du ridicule

Lorena GRIGOLETTO

dateDate : 26/05/2023 heure Début : 17h -> Fin : 19h  Annulé

nota beneCopier le lien dans votre navigateur : https://us05web.zoom.us/j/84049657731?pwd=Yks2Wi80TUZadThiMFNManBjL1B4dz09 — ID réunion : 840 4965 7731 — Mot de passe : U1gsvT

lieu Adresse : Salle 3.05, 3ème étage, Campus Condorcet, centre de colloques, Place du Front populaire, 93322 Aubervilliers

Résumé :


Le séminaire vise à réfléchir à la spécificité du ridicule en tant que phénomène ambigu entre les sphères du comique et du tragique. La réévaluation périodique des phénomènes relatifs au rire, auxquels le ridicule est lié mais avec lesquels il ne coïncide pas, est associée à un intérêt renouvelé pour l’humain, pour la temporalité et pour le rapport entre la raison et la vie. Cependant, il est également possible de reconnaître un lien historique entre les discours sur la « cité » et ses représentations utopiques, et les discours sur le ridicule. On pense à la coexistence, au XVIe siècle, d’études comme le De Ridiculis de Maggi et les œuvres de Rabelais, et d’écrits comme La città felice de Francesco Patrizi, La città del sole de Tommaso Campanella et L’Utopie de Thomas Moore, qui se concentrent principalement sur l'organisation d'un espace à normaliser plutôt que sur le temps social, comme c’est le cas de The New Atlantis de Bacon.
Le séminaire veut donc réfléchir à cette corrélation en explorant les espaces et les figures emblématiques du ridicule afin de tenter d’en proposer une généalogie. Si dans le phénomène historique du carnaval, compris dans les pratiques d’inversion qui le caractérisent (Bakhtine), est en jeu la configuration du Sujet moderne (Kristeva), le séminaire propose de : 1/. étudier le phénomène du carnaval en tant que « dispositif », aujourd’hui abandonné, de ritualisation du chaotique – qui ne soutient pas une organisation sociale spécifique mais s’oriente plutôt vers une vérité de « nature » – dans sa relation possible avec la constitution d'un « sens » du ridicule, en s’attardant en particulier sur l’analyse du célèbre Carnaval de Romans (1518) et de quelques cartes imaginaires associées à l’hétérotopie/hétérochronie carnavalesque (Foucault) ; 2/. analyser quelques figures philosophico-littéraires (picaro, mystique, philosophe, fou, clown, bouffon, cynique, idiot), dont la fonction peut être définie en termes d’actants-déchet et par lesquels émerge souvent, sous l’apparente marginalité d’un cadre littéraire, la configuration particulière des espaces où seulement l’on peut définir tels.
Intervenants :
– Lundi 20 février : Lorena Grigoletto, CIPh, Académie des Beaux-Arts de Naples :
« Actants-déchet »: figures philosophique-littéraires du ridicule

– Vendredi 24 février : Lorena Grigoletto
Espaces de contagion : l'affaire Bartleby et le bureau américain

– Vendredi 26 mai ANNULÉ : Nicola Panichi, Università La Normale de Pisa
« Notre propre et péculière condition est autant ridicule que risible  » : Montaigne et le « badin de la farce »

– Vendredi 2 juin REPORTÉ AU Vendredi 23 juin : María Ortega Máñez, Universitat de les Illes Balears
Le gracioso espagnol : figure et espaces

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Séminaire Philosophie/Arts et littérature

Hétérotopies, espaces et figures du ridicule

Lorena GRIGOLETTO

dateDate : 02/06/2023 heure Début : 17h -> Fin : 19h  Annulé & reporté

nota beneCopier le lien dans votre navigateur : https://us05web.zoom.us/j/84049657731?pwd=Yks2Wi80TUZadThiMFNManBjL1B4dz09 — ID réunion : 840 4965 7731 — Mot de passe : U1gsvT

lieu Adresse : Salle 3.05, 3ème étage, Campus Condorcet, centre de colloques, Place du Front populaire, 93322 Aubervilliers

Résumé :


Le séminaire vise à réfléchir à la spécificité du ridicule en tant que phénomène ambigu entre les sphères du comique et du tragique. La réévaluation périodique des phénomènes relatifs au rire, auxquels le ridicule est lié mais avec lesquels il ne coïncide pas, est associée à un intérêt renouvelé pour l’humain, pour la temporalité et pour le rapport entre la raison et la vie. Cependant, il est également possible de reconnaître un lien historique entre les discours sur la « cité » et ses représentations utopiques, et les discours sur le ridicule. On pense à la coexistence, au XVIe siècle, d’études comme le De Ridiculis de Maggi et les œuvres de Rabelais, et d’écrits comme La città felice de Francesco Patrizi, La città del sole de Tommaso Campanella et L’Utopie de Thomas Moore, qui se concentrent principalement sur l'organisation d'un espace à normaliser plutôt que sur le temps social, comme c’est le cas de The New Atlantis de Bacon.
Le séminaire veut donc réfléchir à cette corrélation en explorant les espaces et les figures emblématiques du ridicule afin de tenter d’en proposer une généalogie. Si dans le phénomène historique du carnaval, compris dans les pratiques d’inversion qui le caractérisent (Bakhtine), est en jeu la configuration du Sujet moderne (Kristeva), le séminaire propose de : 1/. étudier le phénomène du carnaval en tant que « dispositif », aujourd’hui abandonné, de ritualisation du chaotique – qui ne soutient pas une organisation sociale spécifique mais s’oriente plutôt vers une vérité de « nature » – dans sa relation possible avec la constitution d'un « sens » du ridicule, en s’attardant en particulier sur l’analyse du célèbre Carnaval de Romans (1518) et de quelques cartes imaginaires associées à l’hétérotopie/hétérochronie carnavalesque (Foucault) ; 2/. analyser quelques figures philosophico-littéraires (picaro, mystique, philosophe, fou, clown, bouffon, cynique, idiot), dont la fonction peut être définie en termes d’actants-déchet et par lesquels émerge souvent, sous l’apparente marginalité d’un cadre littéraire, la configuration particulière des espaces où seulement l’on peut définir tels.
Intervenants :
– Lundi 20 février : Lorena Grigoletto, CIPh, Académie des Beaux-Arts de Naples :
« Actants-déchet »: figures philosophique-littéraires du ridicule

– Vendredi 24 février : Lorena Grigoletto
Espaces de contagion : l'affaire Bartleby et le bureau américain

– Vendredi 26 mai ANNULÉ : Nicola Panichi, Università La Normale de Pisa
« Notre propre et péculière condition est autant ridicule que risible  » : Montaigne et le « badin de la farce »

– Vendredi 2 juin REPORTÉ AU Vendredi 23 juin : María Ortega Máñez, Universitat de les Illes Balears
Le gracioso espagnol : figure et espaces

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Séminaire Philosophie/Arts et littérature

Hétérotopies, espaces et figures du ridicule

Lorena GRIGOLETTO

dateDate : 23/06/2023 heure Début : 17h -> Fin : 19h  Report du 2/06

nota beneCopier le lien dans votre navigateur : https://us05web.zoom.us/j/86294708400?pwd=UnNLQk5TUVl2dDJEeURsbEtFMGhBUT09

lieu Adresse : Lien Zoom à copier dans votre navigateur

Résumé :


Le séminaire vise à réfléchir à la spécificité du ridicule en tant que phénomène ambigu entre les sphères du comique et du tragique. La réévaluation périodique des phénomènes relatifs au rire, auxquels le ridicule est lié mais avec lesquels il ne coïncide pas, est associée à un intérêt renouvelé pour l’humain, pour la temporalité et pour le rapport entre la raison et la vie. Cependant, il est également possible de reconnaître un lien historique entre les discours sur la « cité » et ses représentations utopiques, et les discours sur le ridicule. On pense à la coexistence, au XVIe siècle, d’études comme le De Ridiculis de Maggi et les œuvres de Rabelais, et d’écrits comme La città felice de Francesco Patrizi, La città del sole de Tommaso Campanella et L’Utopie de Thomas Moore, qui se concentrent principalement sur l'organisation d'un espace à normaliser plutôt que sur le temps social, comme c’est le cas de The New Atlantis de Bacon.
Le séminaire veut donc réfléchir à cette corrélation en explorant les espaces et les figures emblématiques du ridicule afin de tenter d’en proposer une généalogie. Si dans le phénomène historique du carnaval, compris dans les pratiques d’inversion qui le caractérisent (Bakhtine), est en jeu la configuration du Sujet moderne (Kristeva), le séminaire propose de : 1/. étudier le phénomène du carnaval en tant que « dispositif », aujourd’hui abandonné, de ritualisation du chaotique – qui ne soutient pas une organisation sociale spécifique mais s’oriente plutôt vers une vérité de « nature » – dans sa relation possible avec la constitution d'un « sens » du ridicule, en s’attardant en particulier sur l’analyse du célèbre Carnaval de Romans (1518) et de quelques cartes imaginaires associées à l’hétérotopie/hétérochronie carnavalesque (Foucault) ; 2/. analyser quelques figures philosophico-littéraires (picaro, mystique, philosophe, fou, clown, bouffon, cynique, idiot), dont la fonction peut être définie en termes d’actants-déchet et par lesquels émerge souvent, sous l’apparente marginalité d’un cadre littéraire, la configuration particulière des espaces où seulement l’on peut définir tels.
Intervenants :
– Lundi 20 février : Lorena Grigoletto, CIPh, Académie des Beaux-Arts de Naples :
« Actants-déchet »: figures philosophique-littéraires du ridicule

– Vendredi 24 février : Lorena Grigoletto
Espaces de contagion : l'affaire Bartleby et le bureau américain

– Vendredi 26 mai ANNULÉ : Nicola Panichi, Università La Normale de Pisa
« Notre propre et péculière condition est autant ridicule que risible  » : Montaigne et le « badin de la farce »

– Vendredi 2 juin REPORTÉ AU Vendredi 23 juin : María Ortega Máñez, Universitat de les Illes Balears
Le gracioso espagnol : figure et espaces

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