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Séminaire Philosophie/Politique et société
Réfractaires. Penser la résistance à l'incorporation sociale et politique
Céline HERVET
Date : 03/03/2021
Début : 18h -> Fin : 20h Annulé & reporté
Lien Zoom à copier dans votre navigateur :
https://us02web.zoom.us/j/87695299924
Adresse : Salle à préciser, Université de Picardie Jules Verne, citadelle, 10 rue des Français Libres, 80080 Amiens
Résumé :
Ce séminaire sera consacré à l’élucidation d’une figure historique et philosophique, le réfractaire, inspirée du motif biblique de la « pierre rejetée par les bâtisseurs » devenue pierre angulaire, qui renvoie à la trajectoire de David puis du Christ. Ce motif à la fois théologico-politique et architectural ressurgit au fil de l’histoire des idées jusqu’à revenir sous la plume de Thomas Hobbes où, au lieu d’être récupéré, et même de fonder l’édifice social, l’individu réfractaire, tout comme la pierre impossible à polir, doit être purement et simplement rejeté parce qu’il contrevient à la loi naturelle de complaisance et d’accommodement (Léviathan, chap. XV). Tour à tour stigmate puis mot d’ordre revendiqué depuis tous les bords politiques en particulier au XVIIIe et au XIXe siècle, le réfractaire peut ainsi être vu comme l’envers de l’incorporation sociale et politique, non pas sous la forme subie d’une exclusion ou celle, négative, d’une désaffiliation, mais sous l’aspect actif et dynamique d’une résistance au jeu social. Nous évoquerons en nous appuyant notamment sur les travaux de Dominique Kalifa la constitution de modes d’être réfractaire au cœur des villes (Les bas-fonds, 2013) et, conjointement, les dispositifs d’éloignement et de défense dont la société s’est autrefois servie contre ceux qu’elle considère comme ses dangereux ennemis (Biribi, 2009). Supposant une analogie entre des conduites humaines et des propriétés matérielles, le concept de réfractaire vient s’opposer aux modèles contemporains de flexibilité, d’adaptation permanente ou encore de plasticité et se donne comme une entrave aux métabolismes sociaux, économiques et environnementaux. Les êtres réfractaires, individus et matériaux, travaillent ainsi en profondeur la viabilité du corps social et politique.
Intervenants :
- Mercredi 3 mars et Mercredi 17 mars : Céline Hervet, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie moderne, philosophie morale et politique à l’université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319).
- Mercredi 31 mars : Igor Krtolica, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie, philosophie des sciences humaines à l’Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319), et Mathilde Rossigneux-Méheust, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lyon 2, LARHRA (UMR 5190).
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Séminaire Philosophie/Politique et société
Réfractaires. Penser la résistance à l'incorporation sociale et politique
Céline HERVET
Date : 04/03/2021
Début : 18h -> Fin : 20h Annulé & reporté
Lien Zoom à copier dans votre navigateur :
https://us02web.zoom.us/j/87695299924
Adresse : Salle à préciser, Université de Picardie Jules Verne, citadelle, 10 rue des Français Libres, 80080 Amiens
Résumé :
Ce séminaire sera consacré à l’élucidation d’une figure historique et philosophique, le réfractaire, inspirée du motif biblique de la « pierre rejetée par les bâtisseurs » devenue pierre angulaire, qui renvoie à la trajectoire de David puis du Christ. Ce motif à la fois théologico-politique et architectural ressurgit au fil de l’histoire des idées jusqu’à revenir sous la plume de Thomas Hobbes où, au lieu d’être récupéré, et même de fonder l’édifice social, l’individu réfractaire, tout comme la pierre impossible à polir, doit être purement et simplement rejeté parce qu’il contrevient à la loi naturelle de complaisance et d’accommodement (Léviathan, chap. XV). Tour à tour stigmate puis mot d’ordre revendiqué depuis tous les bords politiques en particulier au XVIIIe et au XIXe siècle, le réfractaire peut ainsi être vu comme l’envers de l’incorporation sociale et politique, non pas sous la forme subie d’une exclusion ou celle, négative, d’une désaffiliation, mais sous l’aspect actif et dynamique d’une résistance au jeu social. Nous évoquerons en nous appuyant notamment sur les travaux de Dominique Kalifa la constitution de modes d’être réfractaire au cœur des villes (Les bas-fonds, 2013) et, conjointement, les dispositifs d’éloignement et de défense dont la société s’est autrefois servie contre ceux qu’elle considère comme ses dangereux ennemis (Biribi, 2009). Supposant une analogie entre des conduites humaines et des propriétés matérielles, le concept de réfractaire vient s’opposer aux modèles contemporains de flexibilité, d’adaptation permanente ou encore de plasticité et se donne comme une entrave aux métabolismes sociaux, économiques et environnementaux. Les êtres réfractaires, individus et matériaux, travaillent ainsi en profondeur la viabilité du corps social et politique.
Intervenants :
- Mercredi 3 mars et Mercredi 17 mars : Céline Hervet, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie moderne, philosophie morale et politique à l’université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319).
- Mercredi 31 mars : Igor Krtolica, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie, philosophie des sciences humaines à l’Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319), et Mathilde Rossigneux-Méheust, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lyon 2, LARHRA (UMR 5190).
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Séminaire Philosophie/Politique et société
Réfractaires. Penser la résistance à l'incorporation sociale et politique
Céline HERVET
Date : 17/03/2021
Début : 18h -> Fin : 20h Report du 4/03
Lien Zoom à copier dans votre navigateur :
https://us02web.zoom.us/j/87695299924
Adresse : Salle à préciser, Université de Picardie Jules Verne, citadelle, 10 rue des Français Libres, 80080 Amiens
Résumé :
Ce séminaire sera consacré à l’élucidation d’une figure historique et philosophique, le réfractaire, inspirée du motif biblique de la « pierre rejetée par les bâtisseurs » devenue pierre angulaire, qui renvoie à la trajectoire de David puis du Christ. Ce motif à la fois théologico-politique et architectural ressurgit au fil de l’histoire des idées jusqu’à revenir sous la plume de Thomas Hobbes où, au lieu d’être récupéré, et même de fonder l’édifice social, l’individu réfractaire, tout comme la pierre impossible à polir, doit être purement et simplement rejeté parce qu’il contrevient à la loi naturelle de complaisance et d’accommodement (Léviathan, chap. XV). Tour à tour stigmate puis mot d’ordre revendiqué depuis tous les bords politiques en particulier au XVIIIe et au XIXe siècle, le réfractaire peut ainsi être vu comme l’envers de l’incorporation sociale et politique, non pas sous la forme subie d’une exclusion ou celle, négative, d’une désaffiliation, mais sous l’aspect actif et dynamique d’une résistance au jeu social. Nous évoquerons en nous appuyant notamment sur les travaux de Dominique Kalifa la constitution de modes d’être réfractaire au cœur des villes (Les bas-fonds, 2013) et, conjointement, les dispositifs d’éloignement et de défense dont la société s’est autrefois servie contre ceux qu’elle considère comme ses dangereux ennemis (Biribi, 2009). Supposant une analogie entre des conduites humaines et des propriétés matérielles, le concept de réfractaire vient s’opposer aux modèles contemporains de flexibilité, d’adaptation permanente ou encore de plasticité et se donne comme une entrave aux métabolismes sociaux, économiques et environnementaux. Les êtres réfractaires, individus et matériaux, travaillent ainsi en profondeur la viabilité du corps social et politique.
Intervenants :
- Mercredi 3 mars et Mercredi 17 mars : Céline Hervet, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie moderne, philosophie morale et politique à l’université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319).
- Mercredi 31 mars : Igor Krtolica, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie, philosophie des sciences humaines à l’Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319), et Mathilde Rossigneux-Méheust, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lyon 2, LARHRA (UMR 5190).
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Séminaire Philosophie/Politique et société
Réfractaires. Penser la résistance à l'incorporation sociale et politique
Céline HERVET
Date : 24/03/2021
Début : 18h -> Fin : 20h O.K.
Lien Zoom à copier dans votre navigateur :
https://us02web.zoom.us/j/87695299924
Adresse : Salle à préciser, Université de Picardie Jules Verne, citadelle, 10 rue des Français Libres, 80080 Amiens
Résumé :
Ce séminaire sera consacré à l’élucidation d’une figure historique et philosophique, le réfractaire, inspirée du motif biblique de la « pierre rejetée par les bâtisseurs » devenue pierre angulaire, qui renvoie à la trajectoire de David puis du Christ. Ce motif à la fois théologico-politique et architectural ressurgit au fil de l’histoire des idées jusqu’à revenir sous la plume de Thomas Hobbes où, au lieu d’être récupéré, et même de fonder l’édifice social, l’individu réfractaire, tout comme la pierre impossible à polir, doit être purement et simplement rejeté parce qu’il contrevient à la loi naturelle de complaisance et d’accommodement (Léviathan, chap. XV). Tour à tour stigmate puis mot d’ordre revendiqué depuis tous les bords politiques en particulier au XVIIIe et au XIXe siècle, le réfractaire peut ainsi être vu comme l’envers de l’incorporation sociale et politique, non pas sous la forme subie d’une exclusion ou celle, négative, d’une désaffiliation, mais sous l’aspect actif et dynamique d’une résistance au jeu social. Nous évoquerons en nous appuyant notamment sur les travaux de Dominique Kalifa la constitution de modes d’être réfractaire au cœur des villes (Les bas-fonds, 2013) et, conjointement, les dispositifs d’éloignement et de défense dont la société s’est autrefois servie contre ceux qu’elle considère comme ses dangereux ennemis (Biribi, 2009). Supposant une analogie entre des conduites humaines et des propriétés matérielles, le concept de réfractaire vient s’opposer aux modèles contemporains de flexibilité, d’adaptation permanente ou encore de plasticité et se donne comme une entrave aux métabolismes sociaux, économiques et environnementaux. Les êtres réfractaires, individus et matériaux, travaillent ainsi en profondeur la viabilité du corps social et politique.
Intervenants :
- Mercredi 3 mars et Mercredi 17 mars : Céline Hervet, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie moderne, philosophie morale et politique à l’université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319).
- Mercredi 31 mars : Igor Krtolica, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie, philosophie des sciences humaines à l’Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319), et Mathilde Rossigneux-Méheust, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lyon 2, LARHRA (UMR 5190).
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Séminaire Philosophie/Politique et société
Réfractaires. Penser la résistance à l'incorporation sociale et politique
Céline HERVET
Date : 31/03/2021
Début : 17h -> Fin : 20h Report du 4/02
Lien Zoom à copier dans votre navigateur :
https://us02web.zoom.us/j/87695299924
Adresse : Salle à préciser, Université de Picardie Jules Verne, citadelle, 10 rue des Français Libres, 80080 Amiens
Résumé :
Ce séminaire sera consacré à l’élucidation d’une figure historique et philosophique, le réfractaire, inspirée du motif biblique de la « pierre rejetée par les bâtisseurs » devenue pierre angulaire, qui renvoie à la trajectoire de David puis du Christ. Ce motif à la fois théologico-politique et architectural ressurgit au fil de l’histoire des idées jusqu’à revenir sous la plume de Thomas Hobbes où, au lieu d’être récupéré, et même de fonder l’édifice social, l’individu réfractaire, tout comme la pierre impossible à polir, doit être purement et simplement rejeté parce qu’il contrevient à la loi naturelle de complaisance et d’accommodement (Léviathan, chap. XV). Tour à tour stigmate puis mot d’ordre revendiqué depuis tous les bords politiques en particulier au XVIIIe et au XIXe siècle, le réfractaire peut ainsi être vu comme l’envers de l’incorporation sociale et politique, non pas sous la forme subie d’une exclusion ou celle, négative, d’une désaffiliation, mais sous l’aspect actif et dynamique d’une résistance au jeu social. Nous évoquerons en nous appuyant notamment sur les travaux de Dominique Kalifa la constitution de modes d’être réfractaire au cœur des villes (Les bas-fonds, 2013) et, conjointement, les dispositifs d’éloignement et de défense dont la société s’est autrefois servie contre ceux qu’elle considère comme ses dangereux ennemis (Biribi, 2009). Supposant une analogie entre des conduites humaines et des propriétés matérielles, le concept de réfractaire vient s’opposer aux modèles contemporains de flexibilité, d’adaptation permanente ou encore de plasticité et se donne comme une entrave aux métabolismes sociaux, économiques et environnementaux. Les êtres réfractaires, individus et matériaux, travaillent ainsi en profondeur la viabilité du corps social et politique.
Intervenants :
- Mercredi 3 mars et Mercredi 17 mars : Céline Hervet, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie moderne, philosophie morale et politique à l’université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319).
- Mercredi 31 mars : Igor Krtolica, CIPh, maître de conférences en histoire de la philosophie, philosophie des sciences humaines à l’Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS (UMR 7319), et Mathilde Rossigneux-Méheust, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lyon 2, LARHRA (UMR 5190).
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